Joueb.com
Envie de créer un weblog ?
Soutenez le Secours populaire
ViaBloga
Le nec plus ultra pour créer un site web.
Débarrassez vous de cette publicité : participez ! :O)

J'aurai ta peau

Prose d'ivrogne
J’aime la vie, je suis un bonbon à la menthe.
la Fabrique des rêves
l'Ephémère tout-puissant

en devenir
Nom d'utilisateur
Mot de passe

Mot de passe oublié ?

Versatile & inconscient
pour désinfecter...

poésie alcool poèmes filles dépression sexe nuit soirée

Lundi (26/02/07)
Enfin une bonne raison de voter Sarko

SANCERRE, Cher, 26 février (Reuters) - Nicolas Sarkozy a déclaré lundi qu'il était prêt à autoriser la publicité sur le vin s'il était élu président de la République en mai prochain. "Le vin n'est pas une drogue. Assimiler le vin au tabac ou à la drogue, c'est une erreur", a dit le ministre de l'Intérieur et candidat de l'UMP lors d'une rencontre avec des vignerons, à Sancerre, au coeur d'une des grandes terres viticoles de France.

Tranquillement projeté par Royal-ornythorinque, a 18:19 dans la rubrique "Croisée des chemins".
Lire l'article ! (suite de l'article + 0 poussage(s) de coude)
Jeudi (15/02/07)
Les candidats à la présidentielle aiment-ils le vin?

PARIS, 15 fév 2007 (AFP) - La Revue du Vin de France (RVF) publie dans son édition de mars une enquête sur les rapports des candidats à la présidentielle avec le vin montrant que certains, comme Dominique Voynet (Verts), "sont de véritables connaisseurs", tandis que d'autres, "Nicolas Sarkozy en tête, s'y intéressent par obligation".

"Dans tous les cas, le vin ne laisse pas indifférents nos hommes politiques" même s'"ils boivent beaucoup moins qu'avant", constate la revue. Jeune, la future candidate socialiste Ségolène Royal "ne s'était pas intéressée à un produit souvent réservé aux hommes. Mais l'animal politique Royal, au contact de François Mitterrand dont elle fut la conseillère dans les années 80, a appris que la table et le flacon étaient les deux piliers de l'art de vivre à la française", écrit le magazine.

Désormais, elle "aime" le vin et "évoque volontiers mets et vins, consciente qu'ils font partie d'une identité française qu'elle cherche à incarner". La présidente du Poitou-Charentes, région célèbre pour son cognac, est "une militante du cognac-soda", selon RVF. Son adversaire UMP Nicolas Sarkozy est "le seul des candidats à la magistrature suprême à fuir l'onction bachique", "il n'en a jamais eu le goût" et "juge l'alcool inconciliable avec un rythme effréné d'activité", selon la Revue. "En fait, il ne boit pas une goutte d'alcool", déclare un proche cité par la revue.

Dominique Voynet est "la plus +calée+ de tous les prétendants", affirme la RVF, "elle peut citer des dizaines de bons vignerons du Jura, et pas seulement des +bio+". Elle est "apparue comme une authentique initiée", souligne la revue. Selon la RVF, "son cousin altermondialiste José Bové est à peine moins calé".

François Bayrou (UDF) "a mis très longtemps avant de goûter aux vins. Mais sa première expérience a un tour tout personnel", relève le magazine. Il doit au vin "d'avoir vaincu son bégaiement", affirme la RVF en citant des propos du président de l'UDF rapportés par des proches.

(La Revue du Vin de France - mars 2007 - 5,80 euros - à paraître le 23 février)

Tranquillement projeté par Royal-ornythorinque, a 14:31 dans la rubrique "Croisée des chemins".
Lire l'article ! (suite de l'article + 0 poussage(s) de coude)
Mardi (12/12/06)
Une rencontre comme jâmais je n'en avais rencontrée

photo avc elie semoun

Tranquillement projeté par Royal-ornythorinque, a 18:34 dans la rubrique "Croisée des chemins".
Lire l'article ! (suite de l'article + 1 poussage(s) de coude)
Jeudi (11/05/06)
Cycle stygmatisation

            Note au lecteur :

J'ai voulu me pencher, pendant que j'ai derrière moi l'institution scolaire capable de me tenir, sur les militants du Front National de la Jeunesse (FNJ). Ceux qui apprécient d'ordinaire le contenu de ce blog savent mon désir d'explorer les domaines de la transgression. Mais voilà un travail scientifique, à des années-lumières de ma production habituelle (dans lequel pourtant je retrouve les traits de mon vide personnel). Ce travail constitue un mémoire de sociologie, peu commun je l'espère, mais un travail universitaire tout de même. La question qui sous-tend ce mémoire est la suivante : comment se fait-il que certains jeunes s'engagent dans un parti que tous leurs camarades rejettent de toutes leurs forces ? Pourquoi le font-ils, malgré le risque d'être stigmatisés toute leur vie ? Répondre à cette question m'a demandé beaucoup d'investissement, et sans même parler d'objectivité, une grande proximité avec mon terrain. Pour y répondre, j'ai voulu montrer des hommes et leurs trajectoires, de façon à laisser chacun libre de se faire son opinion.

Je formule le souhait que certains de ceux qui ont crié "FACHOS !" le soir du 21 avril, emportés par une rage qui a soudain trouvé à s'employer au service de la République, lisent ces récits de vie et en ressortent grandis, car plus inclinés à comprendre l'autre. Vous savez, celui qui nous ressemble.

Tranquillement projeté par Royal-ornythorinque, a 18:37 dans la rubrique "Croisée des chemins".
Lire l'article ! (suite de l'article + 0 poussage(s) de coude)
Antoine, un chevalier sans monture

                 Lorsque nous avons joint M. XXX par téléphone pour lui demander de nous aménager des entretiens avec les militants de la structure FNJ de ---, ce dernier a spontanément accepté. Quelques jours plus tard, un rendez-vous était fixé. N’ayant aucune garantie sur notre identité, ni sur nos intentions véritables, le responsable sélectionna au sein du groupe militant un candidat à l’examen extérieur. Cette sélection se fit donc en fonction des critères supposément valorisés par l’interlocuteur officiel, figure mutante construite à partir de membres des champs journalistique, universitaire et étudiant. Dans la mise en œuvre de son devoir de précaution, il compléta son casting par un briefing préalable, de sorte que l’aspirant interviewé n’ait pas dans l’idée de fournir de quelconques informations. Enfin, M. XXX ajouta aux termes du contrat ainsi rédigé une clause de transparence, un droit de regard qu’il exerça avec une inspiration toute judiciaire, debout derrière notre chaise, durant la majorité de l’entretien, de manière à faire face au jeune militant. Aussi ce dernier ne cessa-t-il pas, notamment lors des questions abordant le parti, de lancer des regards embarrassés 50 centimètres au-dessus de notre tête, avant de continuer son propos, mais aussi de le reprendre ou plus simplement de l’interrompre, au profit d’une parole perçue comme plus autorisée. Malgré les conditions de cet entretien, qui tenait du manège, deux éléments ont permis d’éviter le discours creux : d’abord la nature même du thème abordé, plus personnel que politique, mais également la forte proximité sociale et culturelle existant entre l’interviewé et nous, capable de créer l’intimité qui nous était de fait enlevée.

Tranquillement projeté par Royal-ornythorinque, a 18:35 dans la rubrique "Croisée des chemins".
Lire l'article ! (suite de l'article + 0 poussage(s) de coude)
Renaud, un jeune N-S

                Renaud a fixé lui-même ce rendez-vous sur le perron de la gare --- en début d’après-midi. Un peu anxieux à l’idée de ne pas le reconnaître, nous essayons de nous remémorer les quelques minutes qu’a duré notre première rencontre, cinq jours plus tôt. Nous avions échangé quelques paroles près de la permanence FN, dont il poussait la porte pour la première fois, le temps d’expliquer notre démarche et d’échanger nos coordonnées. Mais il était près de 21 heures, au mois de janvier la rue était glaciale et déserte et nous n’avions pas vraiment prêté attention à sa physionomie. Il surgit soudain sur le parvis et à mesure qu’il s’avance, notre mémoire est rafraîchie. Renaud possède une démarche assurée. Sur son T-shirt du groupe Screwdriver, il porte un Bomber’s noir et son pantalon treillis se termine par des Ranger’s montantes jusqu’aux genoux, nouées de lacets blancs. Nous lui proposons d’aller dans un café proche de la rue de B., la discussion s’engage à mesure que nous battons le pavé. Il porte des cheveux longs, non peignés, sous forme de queue de cheval et son visage long et anguleux porte les traces de l’acné. De petite corpulence, il semble sec et réactif. Son attitude envers nous est avenante : il se montre curieux de notre démarche et soucieux de faire de son mieux. L’entretien en lui-même se passe donc de manière détendue, Renaud ayant visiblement décidé de nous faire confiance, jusqu’au point de tolérer un dictaphone. Ce qui le gêne en revanche, c’est que le café se remplisse au cours de l’entretien, l’amenant à parler de plus en plus doucement. Même son débit de voix normal, observé plus tard à la permanence, est extrêmement saccadé : il parle peu et par rafales, en avalant des mots. Je suis amené à le faire répéter souvent, si bien que l’entretien prend parfois des allures comiques, en dépit de son contenu. 

               Renaud a 19 ans, il redouble sa terminale littéraire dans un lycée privé aux abords de

Tranquillement projeté par Royal-ornythorinque, a 18:31 dans la rubrique "Croisée des chemins".
Lire l'article ! (suite de l'article + 0 poussage(s) de coude)
Frédéric, un sauveteur rompu


           L’entretien avec Frédéric nous est proposé spontanément, immédiatement après notre arrivée à la permanence, par M. XXX. Ce dernier aura préalablement « briefé » l’interviewé, qui n’en dit rien mais ne se donne pas la peine de simuler l’étonnement, la réticence, et surtout semble tout à fait au fait de notre démarche. On nous libère le bureau près de l’entrée et, probablement rassuré par cette présélection, l’on ferme la porte entre les deux pièces. Régulièrement, un des militants ou M. XXX lui-même viendra vérifier « si tout se passe bien », c'est-à-dire si l’on s’en tient à des questions judicieuses. Frédéric possède néanmoins deux avantages rares qui vont contrebalancer ces conditions : d’abord, il n’est pas de la région. N’étant pas encore pleinement intégré à la permanence ----, il ordonne son discours en fonction des directives de sa structure d’origine, visiblement beaucoup plus lâches. En outre, il est doté d’une fraîcheur inhabituelle dans le domaine du militantisme politique, qui est perceptible tant dans la forme de son propos que dans le fond du récit. Un capital de confiance semble nous être alloué a priori, sans que nous ayons, comme dans les autres entretiens, à le conquérir par la complicité et le temps.

Tranquillement projeté par Royal-ornythorinque, a 18:30 dans la rubrique "Croisée des chemins".
Lire l'article ! (suite de l'article + 0 poussage(s) de coude)
Bruno, un homme rangé


              Nous avons été amené à rencontrer Bruno à plusieurs reprises, et nous sommes efforcés, davantage encore qu’avec les autres, d’instaurer une relation de confiance et de respect réciproque. C’est lui-même en effet qui nous a annoncé, au cours de notre premier entretien, à la permanence, son intention de devenir le nouveau responsable de la section. Nous avions alors surtout évoqué ses motivations, ses projets pour une structure trop longtemps délaissée par son prédécesseur. Nous l’avions ensuite croisé fréquemment à la permanence, toujours actif et pressé, dominant de sa stature massive, impressionnante dans un local si étroit, le reste des militants. Cette carrure de déménageur le rendait aisément reconnaissable, plus que son cheveux court pas si rare en ces lieux, sa tenue variant au rythme des rencontres : jean, Bomber’s, Ranger’s le premier soir, puis costume-cravate-oreillette à l’occasion d’une réunion militante (à laquelle « seuls les militants » furent admis). Lors du second entretien, son sweat Nirvana et ses godillots terreux détonnent franchement dans le hall de l’Hôtel de Région de ----. C’est finalement dans le bureau de ---- que nous nous installons, un élément qui impressionne fort Bruno d’autant qu’il occupe le fauteuil du

Tranquillement projeté par Royal-ornythorinque, a 18:26 dans la rubrique "Croisée des chemins".
Lire l'article ! (suite de l'article + 0 poussage(s) de coude)
Jérôme, un fils adoptif

Quelques temps après que Bruno lui ait proposé de se prêter à un entretien et lui ait transmis nos coordonnées, Jérôme nous a appelé et nous avons convenu d’un rendez-vous à notre domicile. Ainsi Jérôme est-il le seul militant de notre échantillon à avoir accepté un entretien sans y avoir été expressément invité par nous ou par la direction de la section. Cette volonté de parler, qui a trouvé à se déployer dans un cadre certes pas neutre mais très éloigné de l’atmosphère de la permanence, est éclairante quant à la densité de l’information recueillie en une heure et demie. Jérôme a visiblement besoin de partager son vécu, comme pour en répartir la charge, d’oraliser les expériences accumulées face à une oreille attentive. Logé à la périphérie, il est venu dans le centre de --- en métro, son unique moyen de se déplacer (« j’ai même pas de voiture… ») ; Jérôme étant dépourvu de portable, nous le retrouvons à un endroit fixé à l’avance d’où nous gagnons notre appartement à pied. De petite taille mais pourvu d’une forte carrure, le jeune homme possède un visage très lisse, presque poupon, qui dégage pourtant une expression de sérieux, de préoccupation. Une impression qui se retrouve dans ses habits, un jean bon marché surmonté d’un T-shirt et d’une chemise, et jusque dans sa démarche, lente et digne. Peut-être pour effacer sa taille, il porte des chaussures dont la semelle avoisine les dix centimètres On ne saurait dire exactement pourquoi, mais Jérôme semble être en décalage avec lui-même.

            À 21 ans, occupé à préparer son Diplôme d’Accès aux Études Universitaires, il pourrait à première vue passer pour un lycéen particulièrement retardé. Son élocution et son œil affûté viennent vite dissiper cette illusion : à peine entré dans la pièce principale, Jérôme s’enchante d’un discret drapeau ukrainien et d’un abat-jour japonisant. Dans un décor en forme de présage, puisqu’il lui rappelle ses racines familiales et sa passion d’Orient, le jeune homme trouve immédiatement les conditions d’une parole libre. Même lorsqu’il sert une idée revendicative, son propos reste clair et construit sur le modèle bourgeois, souvent ourlé d’expressions surannées. Il est en cela le reflet de son vécu.

 

Le revers

Jérôme prend place au sein d’une famille unie et aisée. Installés dans un village du

Tranquillement projeté par Royal-ornythorinque, a 18:19 dans la rubrique "Croisée des chemins".
Lire l'article ! (suite de l'article + 0 poussage(s) de coude)
Samedi (16/07/05)
Trafiquer comme écrire
 

« Je me trouve en bonne santé ; mes affaires d'ici ne finiront pas avant la fin de l'année. Si vous avez à m'écrire, adressez ainsi :

                                      Monsieur Arthur Rimbaud,
                                      Hôtel de l'Univers, à Aden.

De là, les choses me parviendront comme elles pourront. J'espère être de retour à Aden vers le mois d'octobre; mais, les choses sont très longues dans ces sales pays, qui sait ? »

                                                                                      
                                                                                               Choa, 7 avril 1887.

Tranquillement projeté par Royal-ornythorinque, a 02:06 dans la rubrique "Croisée des chemins".
Lire l'article ! (suite de l'article + 3 poussage(s) de coude)
>> la suite précédente ... la suite précédente ... la suite précédente ... la suite précédente ... la suite précédente ...


Version  XML  - Cette page sublime est peut-être encore valide XHTML1.1 et CSS sans tableaux.