Si j'écris quelque chose, et que je pense que ce quelque chose a de la valeur, il me faut le classer dans un genre littéraire. Sans quoi personne ne sera enclin à identifier ma production. Si cette manie se reproduit régulièrement au point qu'elle donne sens à mon existence, je me définirai à travers elle. J'apposerai à mon nom celui de mon activité, je donnerai à voir aux autres ce que j'ai selon moi de meilleur, de plus vrai, de plus socialement valorisé.
Anne Bénédicte Joly est un écrivain auto-édité. Ce qui m'interpelle, ce n'est pas qu'elle écrive ou qu'elle continue à écrire mais qu'elle ne se présente pas en tant qu'auto-édité. Elle se nomme écrivain. Point final. Et il faut aller jeter un coup d'oeil sur les photos de ses apparitions pour comprendre quelle différence cela fait, d'être légitimé et soutenu par une maison d'édition.
poussage(s) de coude :
Re: Re:
Même Dieu ne pourrait pas répondre à cette question! Mais je vais me faire présomptueux et répondre quand même en disant que certains optimistes pensent respirer pour vivre, et quelques mélancoliques respirent pour ne pas mourir tout de suite. Mais finalement respirer dépend-il entièrement de nous? Peut être est-ce juste un flux vital qui nous traverse et nous entraîne. Nous ne respirons à proprement parler pour rien mais pour avoir la possibilité de vivre ou de mourir. La respiration est une attente.
Tu pourras effacer ce post.
Re: Re: Re:
La respiration, c'est l'attente d'un corps délaissé de baisers.
Re: Re: Re: Re:
moi j'écris pour respirer.
Mais je suis d'accord avec toi R.O! on ne vit que pour l'Amour et on finit par ne plus respirer quand on ne le rencontre pas!
Re: Re: Re:
Respirer c'est vivre,
vivre c'est mentir...
et autres vices et versa, vis et verra...
d'où les fameuses expressions.
Et le serpent se mord, se meurt, se ment.
"Sincérement" vôtre. ;)
Linda Lee
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