la Fabrique des rêves
Mon père
Je l’avais croisé dans un couloir et c’est à peine
Si nos coudes s’étaient effleurés.
La vision de son sexe obscur et différent
M’avait réconcilié avec cet âge-lisse.
Et pour ce que je sais des litres sidérants
Qui font que sur le nu de longues chemises glissent.
Avec un peu de rage et d’alcool, la patience des monstres
Trouva progressivement l’écho de la parole à 90 degrés
Vrai architecte de l’absence, du mot d’ordre et des pâles officiants
Ce que je suis, ce n’est ce que je montre
Que dans la mesure de l’éboulis conscient.
Tranquillement projeté par Royal-ornythorinque, le Jeudi 22 Janvier 2004, 02:28 dans la rubrique "Inspiration".
poussage(s) de coude :
alberto
20-10-12
à 11:43
Re:
Oui mais après la lecture, le type à la terrasse du café ne serait pas plus avancé... pas plus que Kafka ne l'a été, pas plus que l'existentialiste J.P. Sartre.
Dieu est Esprit. Or la recherche d'un Dieu charnel ne peut alors passer que par Jésus-Christ ! (à moins de vouloir continuer à tourner en rond)...
Dieu est Esprit. Or la recherche d'un Dieu charnel ne peut alors passer que par Jésus-Christ ! (à moins de vouloir continuer à tourner en rond)...
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Je me demande finalement si tes poèmes ne sont pas faits pour tout le monde; d'une part par la densité de leur signification qui permet de les comprendre à différents niveaux et sous différents angles, et d'autre part par les formes poètiques qui expriments des choses que beaucoup de gens vivent intérieurement sans le savoir car ils n'ont pas de formules adéquates pour les saisir. En clair, tes poèmes peuvent toucher tout le monde et par ce fait mettre en avant ce qui les constitue en tant qu'être humain.
Je verrais bien d'ici quelques années les meilleurs de tes poèmes dans un recueil à 2 euros; un homme seul les lisant à une terrase de café aux alentours de 18h., l'oreille inconsciente des bruits environnants...