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J'aurai ta peau

Frédéric, un sauveteur rompu


           L’entretien avec Frédéric nous est proposé spontanément, immédiatement après notre arrivée à la permanence, par M. XXX. Ce dernier aura préalablement « briefé » l’interviewé, qui n’en dit rien mais ne se donne pas la peine de simuler l’étonnement, la réticence, et surtout semble tout à fait au fait de notre démarche. On nous libère le bureau près de l’entrée et, probablement rassuré par cette présélection, l’on ferme la porte entre les deux pièces. Régulièrement, un des militants ou M. XXX lui-même viendra vérifier « si tout se passe bien », c'est-à-dire si l’on s’en tient à des questions judicieuses. Frédéric possède néanmoins deux avantages rares qui vont contrebalancer ces conditions : d’abord, il n’est pas de la région. N’étant pas encore pleinement intégré à la permanence ----, il ordonne son discours en fonction des directives de sa structure d’origine, visiblement beaucoup plus lâches. En outre, il est doté d’une fraîcheur inhabituelle dans le domaine du militantisme politique, qui est perceptible tant dans la forme de son propos que dans le fond du récit. Un capital de confiance semble nous être alloué a priori, sans que nous ayons, comme dans les autres entretiens, à le conquérir par la complicité et le temps.

 

            Frédéric a 28 ans, il a exercé le métier d’ « agent de sécurité » jusqu’à maintenant dans le département des Vosges et souhaiterait trouver un poste sur ----, où il prospecte depuis deux mois pour que sa femme et son bébé puissent rapidement le rejoindre. Parallèlement à son emploi, il exerce la charge de sapeur-pompier volontaire qu’il estime être « une passion » et, bien qu’il n’en tire aucune rémunération, son « second métier » : le bip qu’il porte sur lui en permanence peut le réquisitionner pour une intervention (« tout ce qui est incendie, secours à victime… ») à n’importe quelle heure du jour et de la nuit en-dehors de ses horaires de travail. Secondaire dans les faits, l’activité de pompier aurait pu être son activité principale, c’est en tout cas la place qu’elle occupe depuis longtemps dans son cœur.

 

Une passion

Être pompier est un rêve d’enfant qui remue Frédéric dès l’école primaire. Ses années de collège passées enfermé dans des salles de classe accentuent encore son désir de danger et d’héroïsme. Lorsque la troisième s’achève, le garçon de 14 ans, qui n’a jamais été mauvais élève, peut enfin choisir sa voie. À ce moment-là, la prudence parentale l’assaille : on lui conseille d’assurer son futur d’un « bagage » minimum. Frédéric, sans renoncer pour autant à devenir pompier de métier, décide de couper la poire de son ambition en deux et choisit d’apprendre un métier proche : « Je me suis renseigné pour savoir s’il existait un diplôme qui pouvait éventuellement me rapprocher de ce métier-là. ». Renseignements pris, il opte pour un CAP, suivi d’un BEP, d’agent de sécurité. Soit, au total, un apprentissage de quatre ans durant lequel il alterne cours théoriques et pratique de terrain ; solution alternative au départ, la sécurité devient très vite son gagne-pain « Et en fait le métier m’a plu… donc j’suis resté dans cette branche là. ». Aujourd’hui encore, pourtant, Frédéric cache mal le sentiment ambivalent que lui inspire le choix de ce métier, raisonnable dans le fond mais qui lui fut imposé par les circonstances. Le BEP laisse une grande part à l’apprentissage, aussi dès 16 ans, il commence à travailler en complétant des équipes chargées d’assurer la sécurité de sites industriels. Très vite, il assure des gardes nocturnes. Entièrement seul, car s’équiper d’un chien impose de vivre avec et que le port d’arme est réservé « uniquement aux transporteurs de fond ». Ce plongeon dans la vie active, effectué « très tôt », est profondément désenchanteur : lui qui aspirait à l’uniforme, au casque brillant, à l’esprit d’équipe, à l’illumination des flammes et à la prise de risque dans les hauteurs se retrouve en paramilitaires et Bomber’s noir, cloué au sol, équipé d’une unique torche, massive, mais qui ne suffit pas à écarter la solitude des étendues closes de barbelés et des hangars déserts (« j’ai été très seul »), ni la crainte de ceux qui pourraient y pénétrer. L’exercice quotidien de ce métier, pour lequel il a étudié pendant quatre ans, sonne comme une désillusion. Alors que Frédéric se perçoit et se décrit comme un « diplômé », souligne la dimension intellectuelle de son apprentissage et valorise la diversité de ses aptitudes, ses missions consistent invariablement à surveiller, voire à punir. Monotones, elles ne lui laissent que rarement l’occasion de mettre en œuvre son savoir-faire en matière de prévention :

 

 « C’est très vaste la sécurité en fait, c’est pas un videur de discothèque. Les gens se disent « Un agent de sécurité, ça doit être très costaud » : non, c’est pas ça. Parce le jour où on lui demande d’intervenir sur un début d’incendie dans une discothèque par exemple, ou un magasin, il faut qu’il soit capable de savoir où sont les moyens d’extinction, par où faire converger les gens pour les sortir, connaître les systèmes de désenfumage… c’est très vaste. »

 

Dans la réalité du marché du travail, seules ses ressources répressives, pourtant présentées durant son cursus comme une « petite partie » du métier, sont mobilisées et soumises à rude épreuve. La quasi-totalité de ces missions excluent toute démarche active (et donc tout héroïsme) ; l’agent de sécurité, s’éloignant définitivement du soldat du feu, devient le garde : il n’agit pas mais est agi, il n’existe qu’en réaction. Pour lui, il ne s’agit pas de protéger, encore moins de sauver : il s’agit désormais de défendre.

 

Faire le lien

Dans ce rôle où il se trouve enfermé, très vite les journées se répètent et les assaillants aussi. D’abord les assaillants déclarés, des plus audacieux qui sautent les barbelés et dévalisent les hangars, aux moins insignes qui tentent de passer les portiques magnétiques des magasins en dissimulant une bouteille d’alcool ou le DVD de La Beuze. Quelque soit la nature du site à surveiller, Frédéric est, dès le départ, « souvent confronté aux même personnes » :

 

 «  J’ai attrapé de nombreuses personnes en flagrant délit, je vais pas dire qu’il y avait plus de euh… de personnes basanées ou au teint mat que de blancs, ça c’est pas vrai ! Au niveau vol, j’en ai fait autant. Mais au niveau agression, violence… là y a pas de problème… agressions physiques et verbales, j’ai eu très rarement des problèmes avec les personnes … on va dire blanches, quoi. Et au pire, si ça se passait un peu mal, « Tac tac tac, maintenant tu te tais », j’veux dire ça dure pas longtemps. Tandis que eux, ils vont jusqu’au bout ! ils sortent les couteaux, les barres de fers… c’est tout de suite, y en a un qui se fait agresser, deux heures après ils sont partis chercher des copains de la banlieue et ils viennent tout de suite à 20, 30 et là ça dégénère… »

 

Ces expériences sont doublement mal vécues par Frédéric pour qui, à la nature anxiogène du conflit, s’ajoute la frustration de jouer un rôle perçu comme uniquement répressif et détestable. Un décrochage s’opère progressivement entre la personne qu’il sait être, ouverte et tolérante, et l’image que ces jeunes lui assignent : celle d’un sans-grade raciste attaché à intercepter en  priorité les individus de couleur. Face à des personnes dont il ne connaît rien, qu’il perçoit comme étant les « mêmes » parce qu’elles forment des groupes très homogènes et solidaires, et qu’il appréhende consciencieusement, car uniquement dans les cas de flagrant délit, Frédéric a le droit et sa conscience pour lui (« quand on interpelle une personne, qu’elle soit blanche, qu’elle soit noire, qu’elle soit tout ce qu’on veut, c’est parce qu’elle a volé ! »). Mais cela ne tient qu’un temps. Devant la fréquence et l’intensité des conflits, son aversion grandit pour ces jeunes, auxquels il ne reprochait rien sinon que d’avoir objectivement volé, et dont il intègre maintenant leurs préjugés à son égard. Ces accusations de racisme, Frédéric les fait désormais sienne à mesure qu’on les lui jette au visage, justement parce qu’on les lui jette au visage quotidiennement. Dépourvu de toute marge de manœuvre, vivant de cette profession, le stigmate est pour lui performatif. Néanmoins, pour ne pouvoir renier les valeurs de tolérance de sa socialisation primaire, il subsiste en lui un malaise. Entre ce que croit l’homme et ce que voit l’agent de sécurité, un espace a grandi qui a permis à la prophétie de ces « personnes étrangères » de se réaliser partiellement.

D’autant plus que celles-ci sont également présentes en nombre de l’autre côté du badge. De telle manière que durant ses périodes de recherche d’emploi, Frédéric a le sentiment d’être aux prises avec la même population. Si les individus sont nécessairement différents, et que le rapport n’est plus celui de la confrontation physique mais de la concurrence, il ne considère pas moins assaillants et concurrents comme très proches. D’abord parce qu’il les regroupe dans une même catégorie de couleur et de langue. Ensuite parce qu’il perçoit les vigiles d’origine étrangère comme des opportunistes dépourvus de diplôme et de compétences techniques, se contentant de faire jouer leurs muscles dans une attitude de défi semblable à celle des bandes. Enfin et surtout parce que la proximité des jeunes et des agents est empiriquement vérifiée : son effet anesthésiant sur la colère des premiers suffit à l’embauche des seconds.

 

 « On s’aperçoit que ces gens-là n’ont pas forcément le niveau ; ils ont des grosses carrures, ils parlent et ils ont la culture des… Par exemple moi je vais être pré-vol dans un magasin Carrefour, un exemple (…) bon, honnêtement, on va se faire lyncher. On va se faire traiter de tous les noms et on va se faire lyncher. Tandis qu’un agent de sécurité qui va commencer à lui parler dans sa langue, etc… je sais pas si c’est un certain respect entre eux, je sais pas ce qu’ils se disent… mais ça passe. »

 

Tout se passe comme si ces aspirants vigiles, fraîchement émoulus d’une « formation accélérée », étaient embauchés puis réussissaient grâce à leur seule origine ethnique supposée. Même s’il n’a jamais souffert du chômage, grâce justement à ses diplômes, Frédéric n’en éprouve pas moins le sentiment d’une discrimination positive insupportable. Un thème emblématique du malaise de sa situation, qu’il cristallise et décline sous divers aspects au long de l’entretien. Tant pour les initiatives d’emplois dans les banlieues (« ben on va privilégier les CV de telles personnes ») que dans le milieu de la nuit (« Puis c’est facile de dire, moi par exemple je vais dans certaines discothèques, je suis refusé parce que j’ai les cheveux courts »), Frédéric estime le système hypocrite et injuste à l’égard des plus méritants.

 

Le pompier volontaire

Faire le tour de ce quotidien morne ne lui demande pas longtemps, mais l’absence de toute marge de manœuvre financière exclue de fait une reconversion. Que pourrait-il faire d’ailleurs ? Frédéric n’a jamais désiré autre chose qu’être soldat du feu. Il s’est d’ailleurs rapproché de son rêve en suivant, parallèlement à son BEP, une formation qui lui permet d’intégrer les pompiers volontaires dès sa majorité. À ce moment-là, Frédéric travaille depuis déjà deux ans ; il voit dans cet engagement tant attendu l’avènement de ce pour quoi il est véritablement fait : « Ça doit être inné (…) moi je sais que j’aime bien un appartement en feu : je rentre dedans… ». Mais le retour à ses premières amours n’est pas, là encore, sans déconvenue : elles aussi sont vérolées par la violence. Une violence qui est le fait des mêmes acteurs ; lorsque le camion essuie une pluie de pierres, lorsque des insultes ou des fours micro-ondes tombent des étages, c’est « toujours le même constat ». Les jeunes issus de l’immigration ont ainsi fait connaître à Frédéric « des interventions très chaudes » :

 

 « C’était ces personnes qui nous agressaient, qui nous caillassaient, et euh … j’entendais euh… « Enculé, j’vais te crever, t’as pas à venir dans mon quartier » alors qu’on venait sauver une vie ! Des fois c’était très très grave, même dans les appartements, on a failli se faire découper en rondelles. »

 

Dans les appartements, la violence s’opère différemment car elle est davantage le fait des aînés, voire du chef de famille. Mais que ce soit dans les cités ou dans les appartements, la même logique est à l’oeuvre : Frédéric pénètre dans un espace d’abord perçu comme privé, puis effectivement privé. Son irruption est doublement inacceptable : pour les jeunes parce qu’il est un représentant de l’Etat, pour les plus âgés parce que la maison est le dernier sanctuaire culturel et religieux contre l’impiété, sa porte le dernier rempart. Mais Frédéric ne voit qu’une chose : une personne est en danger et ceux qui pourraient la sauver sont entravés par l’agressivité gratuite des uns et le conservatisme religieux des autres. Deux conceptions se télescopent –celle du pompier, expert en sécurité et dont la mission est de préserver la vie à tout prix, et celle du croyant musulman dont la hiérarchie des valeurs valorise d’autres préceptes– et créent une situation ubuesque aux yeux du jeune pompier « On nous appelait pour un malaise, une personne en sang, c’était une femme… fallait pas la toucher parce que c’était une femme. On se dit « Mais c’est pas possible. » ». Ce type de confrontation, dont l’issue peut être dramatique, reste longtemps agissante sur ceux qui en sont à la fois les témoins privilégiés et les acteurs empêchés « Et quand après on est confronté à la mort alors qu’on savait qu’on pouvait sauver cette personne… ». Parce qu’il ne peut pas ou ne veut pas comprendre la complexité du choc culturel à l’œuvre, mais aussi parce qu’il est pénétré de la mort, cet échec ultime du sauveteur, Frédéric bascule bientôt dans le préjugé et l’amalgame « Donc je me demande encore comment on peut avoir des idées sur la religion comme ça ! J’me suis jamais dit « Tiens je vais me mettre une ceinture de dynamite et aller me faire sauter au milieu d’une gare.» ». Si de telles considérations sont symptomatiques d’une forte réceptivité aux messages médiatiques, elles témoignent surtout de son désarroi personnel face à des individus qu’il assimile dans une même méconnaissance et, probablement, dans un même mépris. Un mépris non pas hérité, mais qui a émergé progressivement de la peur et du ressentiment : dans tous les aspects de sa vie active, les « étrangers » saturent le champ des difficultés qu’il rencontre. Souvent, leur différence matérialise l’échec des missions qui lui sont confiées.

Mais il n’arrête pas ce sentiment aux frontières de sa seule existence : il le projette à l’ensemble du pays. Analysant le rapport entre sa position et son regard sur la société, Frédéric se voit comme l’occupant d’un poste d’observation privilégié, capable à ce titre d’apprécier la réalité d’une situation largement occultée par les médias et les partis traditionnels. Une situation également absente des conversations privées, par manque d’information et d’opiniâtreté. En cela il ne perçoit qu’une facette de son positionnement d’avant-garde, et se montre incapable de considérer combien celui-ci le prédestine à encaisser les premiers coups. Ce qu’il appelle « mon constat », par son caractère général, structurel et tragique, vaut autant pour lui que pour la société française : les manifestations et les causes de leurs difficultés sont identiques. D’ailleurs, les quelques policiers que compte sa famille dressent le même constat, eux aussi se disent « impuissants ».  

 

« J’ai atteint un dégoût »

Le récit que livre Frédéric des difficultés quotidiennes de son double métier, ainsi que les illustrations qu’il en donne, ramassent les douze dernières années de sa vie. Il serait utopique de vouloir distinguer les expériences qui ont précédé l’adhésion, réalisée à 19 ans, de celles qui l’ont suivie, tant le panachage entre présent et passé fut fréquent dans cet entretien. Surtout cela serait peu productif, dans la mesure où la nature monotone du métier d’agent de sécurité a été largement mise en évidence : il est très probable qu’au bout de trois ans d’exercice, Frédéric ait possédé une vision d’ensemble du métier, proche de celle qu’il a actuellement. En outre, tant les agressions verbales et physiques que la concurrence perçue comme déloyale ne furent que plus difficiles à gérer durant ses premières missions. À cela il faut ajouter ses débuts de sapeur-pompier volontaire, mêlant l’enthousiasme des premières armes à la stupeur –bientôt l’abattement– devant des adversaires trop familiers. Alors qu’il n’est majeur que depuis un an, à un âge où la plupart débutent leurs études supérieures et commencent à entrevoir l’éventail des possibles, Frédéric sait déjà à quoi s’en tenir. La grisaille d’un métier alimentaire, débuté très tôt et « payé une misère », les altercations incessantes et mal vécues, l’isolement entre des agresseurs et des vigiles qui se ressemblent, l’incompréhension de la différence culturelle et la colère devant ses conséquences : tout cela participe chez lui à un « dégoût ». Les champs politique et médiatique sont les premiers concernés par cet écoeurement : l’un est inactif, l’autre muet. La seule parole vraie est celle de Le Pen, aussi Frédéric va-t-il prêter l’oreille malgré la réputation du parti frontiste.

Si le message du Front le séduit indéniablement (il mentionne notamment le credo du « Priorité aux Français »), il est également conscient de l’odeur de souffre qui entoure ses militants. Notamment dans le cadre familial, où son père communiste –« directeur de carrière et ancien mineur de fond »– et sa mère socialiste nourrissent une forte aversion envers ceux qu’ils considèrent comme des « racistes », des « fachos » voire des nazis qui « veulent rallumer les camps ». Aussi Frédéric, loin d’être « un gros convaincu », approche-t-il le FN avec prudence : « comme St Thomas », il veut croire ce qu’il y verra. Il n’y voit pas de démons, ni de saints, mais des gens ordinaires qui ne sont « pas du tout ce qu’on voulait faire croire ». Dès lors, il choisit d’adhérer et de militer parce que cet engagement est cohérent vis-à-vis du constat qui s’est imposé à lui « j’me suis dis Front national, par rapport à ce que j’ai vécu… ». C’est à la fois la dureté objective de son métier, qui dans le même temps le confronte et l’isole, et l’absence de toute distanciation, due à son jeune âge et à la légèreté de son bagage scolaire, qui ont mis Frédéric dos au mur de son malaise. Issu d’une famille politisée, il a réinjecté dans son engagement frontiste les valeurs familiales d’opiniâtreté (« Quand on a des opinions, faut aller jusqu’au bout ») et de force morale, les mêmes qui lui ont donné envie d’être pompier. Un rapprochement que le sens commun réprouve, tant les deux étiquettes collaborent mal ensemble « Moi j’ai été sapeur-pompier, donc ça va paraître un peu contradictoire, c’est pour ça que les gens comprennent pas… ». Frédéric lui-même s’étonne presque de cette double appartenance, qu’il appelle sa « position particulière », même si la sérénité qui l’entoure indique que son équilibre est à ce prix.

 

Tranquillement projeté par Royal-ornythorinque, le Jeudi 11 Mai 2006, 18:30 dans la rubrique "Croisée des chemins".


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