la Fabrique des rêves
Rag time
Je me suis levé. Progressivement. Beaucoup de mal à démêler mes jambes des draps. Plus de mal encore à séparer mon crâne des tissus. Chaque nuit est une première. Pas douché mais habillé de frais j’ai rejoint Philippe et Gonzague dans le jardin. Je ne suis arrivé, me semble-t-il, que quelques minutes trop tard. Gonzague était déjà mort. Tout le matériel était en place, et l’on aurait su dire quel vent avait agité les arbres avec tant de force, car toutes les feuilles, sauf une, étaient à terre. Je me souviens que Philippe l’avait aussi remarqué : toutes, sauf une. Nous n’avions, comme à l’habitude, pas prévu assez de sacs. Il n’y a tout simplement jamais assez de sacs, voilà la vérité.
Tranquillement projeté par Royal-ornythorinque, le Samedi 31 Janvier 2004, 19:23 dans la rubrique "Sur le Vif".
poussage(s) de coude :
pourquoipas?
07-02-04
à 16:19
c'est un début de nouvelle intrigant et la phrase "il n'y a jamais assez de sac, voilà la vérité" est délicieuse. J'espère que tu vas nous donner la suite.
Mettre son doigt dans l’engrenage
Ravi soit qui râle et pense
J'hésite à mettre la suite, qui en plus avance comme elle veut... Je suis un partisan de la pureté des choses, et comme on le murmure parfois, "le mieux est l'ennemi du bien". Cela dit si tu y tiens donne moi ton mail (ou ton joueb) et je te l'enverrai au fur et à mesure. A moins que je ne l'ai déjà ?
Avec toute mon amitié
pourquoipas?
09-02-04
à 16:14
Je ne veux pas te forcer à écrire. En général ça ne donne rien de bon quand on fait ça; mais si jamais tu as des idées pour la suite écris les.
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