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J'aurai ta peau

Creampie (le vice)

C'est l'enfer
Il sait que qu'il évolue dans cet espace de torpeur et
Obsédé par les seins, le vagin et l'anus des inconnues qu'il lape
Concentré sur l'effort de pénétration, ne se demande plus
Si c'est lui qui pénètre ou un autre membre, un doigt ou un objet qui fouille
Du moment que la chair est distendue et que la fille est belle
Et jeune comme une intimité obligée, comme quelque chose de dérobé par la force
Qui l'excite comme une corde et une sodomie qui remplacent la lecture qui remplacent
La prière qui remplace la vie la pornographie n'est plus rêvée ses nuits sont
Neutres ou blanches elle est pensée c'est infiniment plus lourd et
Plus addictif la sodomie longue comme un verre pur, une injection, une solution
Au tremblement intérieur, aux soubresauts, au malaise
Mais la névrose l'a envahi, même quand il ne se branle pas il tourne autour, il n'est
Jamais loin, il pose ses mains au bord de son sexe et tourne l'idée
Chaque femme croisée, chaque fille, chaque mère est un trou à explorer et un vice à forer
Un corps à souiller même rapidement, même sans intérêt mais pour laisser son sexe dedans
Profondément et son esprit dehors, à la porte, son désir est devenu besoin de chair et ce besoin
A tué tous ses autres désirs dans l'œuf il ne se préoccupe plus de rien et peine à s'intéresser
Mais la perspective d'une chatte propre le met hors de lui, l'idée d'une culotte blanche ou bleue
L'image d'un sexe lisse et d'une bouche qui se laisse pénétrer, passive et entreprenante, salive
Des adolescentes comme des objets voulant être pénétrées là où c'est douloureux et interdit
Cela écarte en lui ses douleurs et repousse l'impossible de la situation où il s'est mis
Il se démène dans des corps et s'y vide régulièrement pour étrangler le quotidien qui n'avance pas
Au moindre mouvement intellectuel sa bite s'allonge, même à trois reprises il peut encore bander
Et rejeter quelque chose, et quand à la fin il a mal c'est son corps qui lui dit quelque chose de vrai
La douleur a une cause qu'il comprend et qu'il surplombe comme il comprend un corps de fille
C'est dans son esprit la seule chose qu'il fasse sans déception extérieure, sans reproche, sans
Incompréhension, sans étiquetage pesant, il n'aura pas à se justifier tout se passera bien
Et le résultat sera bon. Il sait qu'il est bon dans ce domaine, c'est au moins ça de pris, il peut
Compter sur son corps pour démettre il ne sera pas lâché en route
Il est sûr de ses obsessions et des parties qui l'excitent
Il sait que ça marchera et ne le laissera pas tomber, pour lui
Les sexes qui se perforent et luisent dans les draps sont une certitude dans un univers
Qui ne le protège plus


Tranquillement projeté par Royal-ornythorinque, le Dimanche 7 Mars 2010, 20:59 dans la rubrique "Inspiration".

poussage(s) de coude :

LiliLou
LiliLou
07-03-10 à 21:13

C'est assez impressionnant et palpable.
C'est drôle mais je suis sur le cul ! Ahah
j'aime comme tu narres et proses, pour le coup.

 


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