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J'aurai ta peau

Prose d'ivrogne
La clef de la bonne santé, c’est le yaourt.
la Fabrique des rêves
l'Ephémère tout-puissant

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Versatile & inconscient
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poésie alcool poèmes filles dépression sexe nuit soirée

Vendredi (30/10/15)
F
Il n'y avait pas la place
Pour davantage mon cœur
Était littéralement plein de salive de peau de merde
Mon cœur psychopathe collectionnait les morceaux de toi
C'était physique, une histoire de matière brute arrachée
A la matière une histoire de corps chassés
De pomme de venin de nudité une histoire
D'orage dont les éclairs m'ont fait
Péter les plombs.

Silex et
Membrane comme
Don d'organe, près d'un an pour être l'adverbe de ton ombre
Près d'un an à recueillir ton souffle tisser tes pores prophétiser
Tes cris subir ton
Errance.
Tranquillement projeté par Royal-ornythorinque, a 21:50 dans la rubrique "Inspiration".
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Jeudi (11/09/14)
Son nom soudain
Au bout de trois semaines il y avait six ans, elle avait intégré son cœur comme jamais vivante
Son ombre, ses bras, la morsure douce, elle avait disparu du monde pour mieux habiter son ventre
En lui, les fins alternatives et l'amour qui recule, en lui, les moments merveilleux, en lui
La noyade régulière de ne pas avoir vécu plus loin que cet été d'un an.

Elle n'avait pas dit non, pas plus que oui, les mots pour elle étaient des champignons
Dont elle redoutait le goût, chez elle attendre était synonyme de paix chez elle
La peur étouffait la grâce.



Tranquillement projeté par Royal-ornythorinque, a 14:16 dans la rubrique "Inspiration".
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Samedi (23/08/14)
La Trahison

Il avait plongé sans regarder derrière lui, persuadé qu'elle le suivrait
Aveuglément l'eau profonde l'isolait et le protégeait à la fois, elle 
N'avait pas bougé, ses bras croisés sur son cœur démentaient les raisons
Que la lâcheté faisait naître, sur sa peau diaphane affleurait un silex
Dont les battements faisaient étinceler ses yeux. Longtemps, 
Il avait pris le reflet de la pierre pour du désir.


Tranquillement projeté par Royal-ornythorinque, a 23:12 dans la rubrique "Inspiration".
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Samedi (05/10/13)
La Baignade interdite (David)

Pendant des semaines il avait creusé, agrandi l'espace entre sa gorge et son cœur
Dilaté sa souffrance de n'être pas en elle. Ce qu'elle le laissait vivre ne lui suffisait plus
C'était a la fois sucré et sombre comme un fantasme insensé, comme une douve. Comme
Un sacrilège obsédant. Il se nourrissait de cela, elle aussi, et cela le détruisait par vagues.
Il aurait voulu sortir mais n'apercevait d'autre issue qu'elle.


Tranquillement projeté par Royal-ornythorinque, a 13:39 dans la rubrique "Inspiration".
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Le Cri sourd (Fanny)

Ses cuisses s'étaient  déchirées pendant l'effort comme un tissu pas fait pour être
Porté elle cherche l'air qu'elle ne trouve pas tord son poignet dans le plâtre du mur sa bouche
Est pleine de chauve-souris qui brûlent elle voudrait changer mais les mots sont coincés
Dans ses dents.

Tranquillement projeté par Royal-ornythorinque, a 13:38 dans la rubrique "Inspiration".
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Samedi (15/06/13)
La Nostalgie

Il était sorti par une porte dérobée avait traversé la pelouse s'était glissé sous la barrière
À plat ventre, puis s'était mêlé aux arbres.
Les choses s'étaient comme accélérées, le bruit de sa mastication, la noirceur de ses poils, ses zones de
Surpoids. Sa voix surtout était devenue insupportable. Il avait des moments de lumière parfois
Et comprenait soudain que ce qu'il détestait le plus en elle, c'était lui. Sa propre inaction.
Il leur faisait payer ce manque de courage, à chacun, en s'appliquant. En lui mettant dans la bouche
Des mots rasoirs.

Elle avait rappelé récemment, et sa voix était incertaine et douce, comme si elle
Refusait de croire. C'était tentant alors de reprendre le chemin des barrières, et de s'allonger sur elle
Pour couvrir leur désespoir. C'était comme une impasse un conte pour enfant ou un alcool fort
Un chemin qu'on emprunte en sachant bien où il nous emmène.



Tranquillement projeté par Royal-ornythorinque, a 11:01 dans la rubrique "Inspiration".
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la Commune

Il y avait quelque chose de pourri et d'intime encore
Dans la manière dont il s'adressait à elle. La regarder , mais plus aux moments ou il aurait dû,
Sans plus jamais voir la beauté en elle. Il la caressait du revers de la main et la touchait comme un père.
Avec elle, il aurait fait un père magnifique.

Elle avait attendu l'amour de sa part, et recevant d'abord de la tendresse, puis une simple présence,
Elle s'en était nourrie, pour survivre. Comme font les survivants d'une catastrophe qui se réjouissent d'être
Encore là. Elle le regardait parfois comme un dernier repas, lui  à ce moment s'applique
À peaufiner le mensonge qu'il s'autoadministre.



Tranquillement projeté par Royal-ornythorinque, a 10:58 dans la rubrique "Inspiration".
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Lundi (13/05/13)
Mathieu

À lui, les femmes avaient toujours fait défaut, son corps l'embarrassait comme un caddie
Quand on n'a pas d'argent. Être beau, il avait compris très tôt la différence que cela fait personne ne savait
Mieux que lui son corps l'avait trahi dès le départ enfant laid, la vérité de la bouche des autres, l'enfance des monstres
Ces créatures dont les seins poussent et qui se détournent de vous.
Il avait songé au viol souvent à la mort encore davantage son sexe le lançait comme
Une vieille blessure il se voyait optimiste en vétéran d'une guerre sans femme en soldat en survivant
Et quand l'espoir glissait dans la bière, que le manque remontait comme un cadavre mal lesté il pleurait
Son visage alors était tordu par un silence horrible qui ressemblait à un cri.



Tranquillement projeté par Royal-ornythorinque, a 22:04 dans la rubrique "Inspiration".
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Vendredi (19/10/12)
La Photographie

Il a demandé à l'image de le protéger, s'en est remis à elle comme à une médaille sainte
Regarder le matériel photographique comme des reliques, des restes d'os dévorés par les lions
Il a fait promettre des choses à l'image, a lié son secret dans la peau huilée pour l'enterrer
Entre les frames, il mesure désormais les couleurs, soupèse le modelé d'un visage, regarde
Non plus les seins mais les ombres, se tourne vers le ciel pour chercher la lumière. Il veut écrire
En volant les lignes des corps qui ne lui appartiennent pas. La photo réussie est pour lui un cambriolage
Discret de l'âme. D'abord il a mieux respiré, cet excès de vie l'a rempli comme un sac qui voyage
Et les êtres braconnés le regardaient avec envie sortir ce sang d'eux-mêmes, mieux que reconnaissants
Effrayés. Le pouvoir est concentré dans les mains de ceux qui accouchent des les images. Alors il a voulu
Signifier pour moins parler au dessus des cadres et insérer sa langue à la naissance de l'image, en l'enfantant.
Il parcourait les espaces pour prendre, piller la ressource d'un jeune homme livide en nœud papillon, d'une
grand-mère affreusement coquette, d'un nègre au strabisme vert. Les voler pour peindre leur difficulté à vivre,
Les déposséder en dissimulant la lame dans le papier journal du compliment. Mais sans le savoir,
Il a accumulé la chair. Sans y être préparé, incertain de l'issu à donner à ces vies, incapable d'avorter
massivement les images, ce matériau l'a débordé. Une photographie ne fige pas la vie, elle l'enferme seulement
Bientôt dans ces cellules, on le hèle dans son sommeil, les mains tendues au travers des cadres
Qui ne le protègent plus. Il comprend que ce n'est pas prendre l'image qui fera de lui un photographe,
C'est la nourrir ensuite.


Tranquillement projeté par Royal-ornythorinque, a 23:47 dans la rubrique "Inspiration".
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Samedi (05/05/12)
La Chambre claire

Il a confié son âme à Dieu bien-sûr, découpé son sexe
Et s'est dévêtu seul, a prié et vécu dans une 
Chambre claire. Il a repassé sa vie, a plié et rangé 
Son existence. Il y a quelques cadres, un vase, des livres clos 
Des fleurs fraîches apportées par des paroissiennes plus âgées que sa mère qui l'appellent
Monsieur. Il a fait de son cœur un cintre
Pour donner forme à Dieu, s'est efforcé de devenir 
Un vitrail, disparaître, pour passer la lumière. Il a aimé 
Cette absence de lui-même, cet état gazeux qui le rapprochait du ciel
Il a pensé "Je n'y arriverai pas seul, se purifier, c'est se dissoudre"

Il a rencontré Malik soudain, a mis ses mains
Dans ses poches qui brûlaient a rangé ses lèvres
Et accueilli l'explosion de son cœur. Un arabe de 23 ans
Aux yeux maquillés, une vierge, un roc de plusieurs tonnes circule et 
Libère un tombeau.


Tranquillement projeté par Royal-ornythorinque, a 19:39 dans la rubrique "Inspiration".
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