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J'aurai ta peau

Prose d'ivrogne
Il pète sans dire que c’est lui comme les ventriloques.
la Fabrique des rêves
l'Ephémère tout-puissant

en devenir
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Versatile & inconscient
pour désinfecter...

poésie alcool poèmes filles dépression sexe nuit soirée

Dimanche (18/07/10)
Schyzo

Parfois j’éprouve le désir
De dix par être


Tranquillement projeté par Royal-ornythorinque, a 04:58 dans la rubrique "Nuits blanches".
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Le regard


Celui qui aime c'est celui qui s'endort
En deuxième.



Tranquillement projeté par Royal-ornythorinque, a 04:38 dans la rubrique "Nuits blanches".
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Lundi (19/01/09)
Lily

La volonté pouvait disparaître, le désir pouvait
S’éclipser. Pour toute chose.
Reste le sexe brutal. La beauté d’un chapeau surplombant
Mes yeux. Un index manucuré qui lisserait un sourcil humide.
Un portable qui sonne, une invitation
À dîner.

Ça va te paraître dingue l’amour
Pouvait s’émousser, le caoutchouc d’un sentiment qui s’étire
Sans revenir jamais vraiment à sa place. Quand on ne joue pas
De musique, de piano en l’occurrence, quand on ne chante pas
Sous la douche, quand on ne fait pas le ménage, on s’occupe
En pleurant.

Humer un vin, couper les ponts, rêver de sodomie à l’aube
Mélanger les genres, parader devant la glace avec un manteau neuf,
Grimacer de douleur, écrire des choses sur ses mains, envoyer
Un message à une inconnue, regretter d’être ici
Tuer le temps, s’abattre avec le moins
De bruit possible.

Tranquillement projeté par Royal-ornythorinque, a 22:10 dans la rubrique "Nuits blanches".
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Samedi (16/08/08)
E-mail sans réponse

            La boule soudaine à l’estomac. Le bout des doigts qui tremble un peu. Fébrile comme si je faisais l’ouverture du journal. Physiquement déchiré. J’aurai donné cher pour recevoir ce mail courant juillet. Trop cher sûrement. Dans le domaine de la séduction, c’est la brute qui gagne, pas le gentil. Faut dire, j’ai pas l’habitude du deuxième rôle. Je découvre. Je commence à bien m’y connaître cela dit, ça fait quoi… 9 mois que j’apprends. 9 mois… personne ne m’avait dit que ça pouvait durer si longtemps. C’est le genre de truc qu’on devrait t’apprendre au collège. Option biologie sentimentale. « Les enfants je vous préviens, la plupart du temps ça dure une ou deux semaines, mais y a des exceptions, y a des cœurs qui s’accrochent de tous leurs ventricules ». J’ai essayé de le neutraliser pourtant, on peut pas m’accuser de n’avoir rien essayé. J’avais jamais demandé conseil à autant de monde. Entendre tes meilleures amies te dire qu’elles ne te comprennent ni ne te reconnaissent. Prendre des résolutions qu’on tiendra 24 heures. À grande peine. Rappeler, exercice de respiration pour prendre une voix enjouée, essuyer le répondeur comme un dernier métro raté. Bloquer sur la photo de son profil facebook sans pouvoir aller plus loin, imaginer même pirater sa boîte mail pour vérifier si elle ne parle pas de moi (alors c’est quoi le deuxième prénom de ton père ?). Finir par taper « reconquérir son ex » sur Google, en cherchant tout autour la confiance en soi qui a déserté le terrain. Et surtout y penser. Y penser tout le temps. En se couchant, les yeux qui restent ouverts sur elle malgré les paupières closes. En s’éveillant, avant même la conscience… avant même la conscience !

Plus d’un jour sur deux, depuis tout ce temps, tu es ma première pensée. Et les moments où on s’y attend le moins, eux ce sont les pires. Tu travailles, tu discutes, tu rigoles, tu descends d’un bus, tu sors de la douche… et ça te prend d’un coup aux tripes. La nausée. La certitude d’avoir tout sauf ce que l’on désire au plus profond de soi. Et ce manque qui t’écrase et qui t’enfouis en lui, comme une avalanche brûlante que je persiste chaque jour, mais sans savoir comment, à déclancher.

 

Et l’écriture. L’inspiration même qui ne parle que d’elle. On peut être l’héroïne de tant de poèmes à la suite ? Je n’écris plus que pour dire combien je la cherche et combien elle me manque. Et l’amour physique. Rompre parce qu’on se surprend à penser à elle étendu sur une autre. Se dire « ça, c’est la première fois que ça m’arrive » et réaliser qu’être amoureux fou, c’est être prêt à tout, y compris à tordre son identité jusqu’à ce qu’elle devienne toute blanche.

 

Être tenté, en permanence, de lui parler sous des prétextes insensés. Naviguer douloureusement entre la peur de trop en faire et l’angoisse de la perdre tout à fait. Répéter, en cuisinant par exemple, des confessions libératoires. « Tu sais, je t’aime toujours. Je n’ai jamais cessé de t’aimer depuis que je suis revenu vers toi. Je pensais que ça partirait, avec le temps. Je me rends compte que je vis avec, que ça ne m’a jamais quitté. Par respect pour toi, lorsque tu m’as dit ’’Assez’’, j’ai arrêté de t’écrire. Mais j’ai continué à vivre avec, malgré le chagrin que ça me procure. Même lorsque l’on s’est revus à Paris –ces heures où je pesais un kilo, un kilo de bonheur pur– je n’ai rien dit. Et te quitter dans une galerie de métro, c’est une des choses les plus dures que j’ai jamais dû faire. Je n’ai jamais aimé quelqu’un comme je t’aime. Si fortement, si tendrement, si obstinément. »


Tranquillement projeté par Royal-ornythorinque, a 10:26 dans la rubrique "Nuits blanches".
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Mercredi (31/10/07)
Le soir incandescent

Héritière inconsciente de plusieurs défilés, sans tête 

Fille de ta joie unique, morcelée

Laissée pour compte, pour contrecarrer, méfiance irréversible envers

Le bonheur.

  

                                   Le bonheur, le bonheur… le BONHEUR ?

                        Mais de quoi parle-t-on, d’un rebord de fenêtre, d’un perron

                        On parle d’une halte/

 
Frémir d’envie à l’idée d’un son, pourrir sur place, intégrer la table, devenir
Un morceau palpable, devenir la chair du salon


Il avait prononcé son prénom comme le titre d’une pièce

En chantier. Retourner ses paumes devant la glace de l’ascenseur, direction

La terrasse du 9ème. Une vue magnifique, elle avait trouvé l’endroit « idéal
            Pour une chute/ »

 
Continuer à étriper la semaine comme si tu venais de quitter la pièce, remettre
Quelques glaçons démolis au fond d’un lavabo livide, peindre et respirer
En alternance.


Plier quelques feuilles au fond d’un carnet, les remettre en selle, les
Faire appartenir de nouveau à la marge. Des feuilles pas entamées, des guides, des espaces
Étranges, comme des montres attardées, des remises de sommeil. Médicament de toi
Crise de nerfs, crise de foie, soudain l’arbre qui tombe.

 

                        Repeupler d’un joker, d’un boucher, d’un taille-haie bouffon

                        Le maquis de notre soirée dernière. Priser le tissu de nos capuches grises

                                   Comme un tabac d’idées, faire les poches de notre mémoire

Timide. Finir d’attendre.

  

                                                           Orge, malt, qui n’a jamais

                                                           Vu le jour, assomme ou étreint

                                                           Demeure aux côtés de mon fantasme

                                                           Pinède flamboyante de l’œil, attraction

                                                           Addiction du silence

                                                           Risque abandonné à la conscience

                                                           Jour démis, aurore qui retarde.

Tranquillement projeté par Royal-ornythorinque, a 10:19 dans la rubrique "Nuits blanches".
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Lundi (06/08/07)
Conflicting desires

Before you leave my little moving sun, allow me
To play with your scares until my conflicting desires bring
Me away.

Except the alcoholic mermaids singing into my head, take as a starting point
Your last words on the bathroom floor – pretend to have lose your fame
On the bars that proliferate in front of my door and on those that flourish
In my disappearing hands.

Teach me the art of the Nubian war, the one with red and brown and sex inside
I want to drink my enemies too.  

Tranquillement projeté par Royal-ornythorinque, a 21:44 dans la rubrique "Nuits blanches".
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Mercredi (15/11/06)
Dialogue avec ton père

                                                                            A Coralie

Ce n’est pas parce que nous avons fait l’amour

Dans ta maison natale, ni parce que des fuites

Et des mensonges se sont échappés de nos gorges

Ce n’est pas dû au délai de nos marches nocturnes, de la fenêtre

Au lit jardiné de frais, les buissons –pourtant sensibles– ne s’étaient

Pas plaint il me semble

Que vous exagérez quant à l’attraction dont nous faisons preuve l’un envers l’autre

Celle-ci n’explique pas l’exclusion en tous les cas, elle la confirme.

Comprenez-moi bien : … mais vous criez déjà, à peine le temps de raccrocher

Vous ne demandez pas plus avant des nouvelles de votre propre (?) fille

Elle qui vous reste dévouée dans son indifférence, elle qui pense à vous

Lorsqu’elle ne pense à rien, juste avant, vous savez, de penser

Au suicide. Lorsque nous parlons à voix basse de votre sexe grave, elle prend cet air

Placide, comme pour signifier qu’elle ne vous tient pas lieu de géniteur. Ni ne vous

Tient offense. Pour quelles raisons ? Il s’agit certainement d’une de vos questions

De rhétorique, elle m’en avait parlé. Je commence il est vrai à vous connaître comme le père

Que je n’aurai pas –non plus–  aimé avoir. Comme si l’on se rencontrait en suivant

Plus avant

Le chemin de nos pères. Cette idée me rassure en plus qu’elle m’effraie. Je me sens

Étrangement

Prêt et fin à l’idée d’être frappé par vous. Ce serait une conclusion formidable, une manière

Enchanteresse de clore le cercle dont votre fille a tracé les neuf huitièmes. On n’attendait plus

Que vous.

Tranquillement projeté par Royal-ornythorinque, a 20:56 dans la rubrique "Nuits blanches".
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Samedi (11/03/06)
Fiancée du désastre


Les esclaves avaient viré au rose, les termes de leur contrat s’étaient consumés d’eux-mêmes
Sans avoir étranglé, ni prié, ni même rongé leurs chaînes, les voilà libres
Rien n’est prêt à les accueillir dans ce champ d’hydrogène, aucun des écrits dont nous disposons ne prévoit l’irruption culturelle
Les hommes cernés et rousseauphiles se voilent la face d’un gant transparent, la Mecque
A changée de sens, plus rien ne souffle du Nord, les Esquimaux sont nus au milieu des ours
Polaires. Le gel de nos idées sur la banquise européenne, molle, répétitive, amélodieuse, enrichie
De mains qui percent et de cœurs jaloux. L’émotion est la plus ancienne maladie de l’homme.

Revenir sur les lieux de leur insémination première, visiter un marché aux esclaves lorsque
L’on est soi-même atteint, l’enveloppe de votre colère est noire comme votre âme, votre crâne
Indique que vous tuerez, il ne reste que l’heure à fixer. Attablons-nous, fidèles, au milieu de ces sous-hommes, trinquons du rhum qui vaut plus cher que tes jambes, soyons sûrs
De ce que nos pères ont  dit, et construit (mais c’est  la même chose)
Le bonheur de payer à son fils aîné un voyage sucré, pour sa fille
Une défloration à particule, où puiser l’inspiration d’une révolte, m’écrivait Franz,
Si ce n’est dans le cerveau du maître ? Reste à y accéder.

Son corps a été foré, à l’image des terres arabes, sa femme ne dormira plus, ni ne fera de nuit Blanche, elle reverra le ciseau à bois polissant les nuques et les coudes de ses filles
Alexandre, son lévrier, crucifié sur la pergola, la chose la plus lâche du monde
Et partout sur la propriété, dans la grange, probablement jusqu’au puit, près de la plantation,
Des bouchées pâles semées par des bouches sombres.

La liberté est un morceau de choix

Tranquillement projeté par Royal-ornythorinque, a 14:50 dans la rubrique "Nuits blanches".
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Mardi (10/01/06)
... et d'autres sont tristes !


                       Finalement ça c'est bien terminé ...

Tranquillement projeté par Royal-ornythorinque, a 16:33 dans la rubrique "Nuits blanches".
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Rencontre X


Si je continue à bander en dormant, c’est que
Certains aspects de mon désir t’échappent

Mathématiquement complexe, il se traduit par une équation
À plusieurs inconnues.

Cette forme de calcul ancienne évalue notamment la distance d’une étoile
D’après sa luminosité ; connaissant votre vitesse, vous obtenez l’année
De la rencontre.

Le dialogue inter genre est une mathématique libre
Qui ne compte pas ses coups
Et dont tous nous sortons divisés

Tranquillement projeté par Royal-ornythorinque, a 16:23 dans la rubrique "Nuits blanches".
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