la Fabrique des rêves
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Seule et débordée d'un ouvrage précieux
Elle avait des sourires comme des jours sans fin
Photocopies de ses lèvres, de m'approcher enfin
Des épaules qui murmurent des "oui" et des "adieux".
Malgré moi je restais immobile, bouleversé
D'un visage qui menaçait d'être mon horoscope
La journée de demain et son rêve myope
D'une fille sans nom d'un mystère traversée.
Nous nous croisons bientôt et elle m'avoue l'image
Trois lettres enlacées qui traduisent la grâce
Elle s'enfuit et emporte la mémoire et la trace
Et l'équilibre fragile de la pudeur des pages
Sur lesquelles je dessine des courbes douces et fugaces.
Tranquillement projeté par Royal-ornythorinque, le Mardi 18 Mai 2004, 09:21 dans la rubrique "Inspiration".
poussage(s) de coude :
un passant
20-05-04
à 14:26
Y aura-t-il une suite à ce poème?
Mettre son doigt dans l’engrenage
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