De détours en trahisons, décrochage.
Lorsque ses yeux s’entrouvrent il est déjà bien tard
Ses inimitiés nocturnes renoncent à grande peine
À recracher son corps du brûlant monastère
La peur aphone, l’élégance du foulard
Retrouver au toucher quelques objets d’étain
Des lampes à huile, pour s’exiler, des vers tracés à même la terre
Que mes pieds foulent au présent, douloureuse absence de la faim
Le sang a aéré les draps bleus de son fard
Un faux-réveil depuis les bras vains d’une vierge de fer
Je ne compense pas, je ne pèse plus rien.
J’alourdis d’une chanson cet automne de gestes
Entamer la page quotidienne d’un crachat pur, défaire
Les signes mous et refroidis de la veille. Un matin
Comme les autres, le rêve futile et creux dont il me déleste
S’en va tout étonné mourir sur l’étagère
Mes doigts effleurent les portes, mes doigts ont souvent tort
Je ne parviens à couvrir de mes cils l’ensemble de ton reste
Rajeunir d’une aurore, s’endormir autrement
Et bénir l’inégale lumière de nos résurrections
Étreindre les couleurs derrière des yeux morts.
S’il ne devait en rester qu’un, ce ne serait pas lui.
poussage(s) de coude :
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moche