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J'aurai ta peau

Le soir incandescent

Héritière inconsciente de plusieurs défilés, sans tête 

Fille de ta joie unique, morcelée

Laissée pour compte, pour contrecarrer, méfiance irréversible envers

Le bonheur.

  

                                   Le bonheur, le bonheur… le BONHEUR ?

                        Mais de quoi parle-t-on, d’un rebord de fenêtre, d’un perron

                        On parle d’une halte/

 
Frémir d’envie à l’idée d’un son, pourrir sur place, intégrer la table, devenir
Un morceau palpable, devenir la chair du salon


Il avait prononcé son prénom comme le titre d’une pièce

En chantier. Retourner ses paumes devant la glace de l’ascenseur, direction

La terrasse du 9ème. Une vue magnifique, elle avait trouvé l’endroit « idéal
            Pour une chute/ »

 
Continuer à étriper la semaine comme si tu venais de quitter la pièce, remettre
Quelques glaçons démolis au fond d’un lavabo livide, peindre et respirer
En alternance.


Plier quelques feuilles au fond d’un carnet, les remettre en selle, les
Faire appartenir de nouveau à la marge. Des feuilles pas entamées, des guides, des espaces
Étranges, comme des montres attardées, des remises de sommeil. Médicament de toi
Crise de nerfs, crise de foie, soudain l’arbre qui tombe.

 

                        Repeupler d’un joker, d’un boucher, d’un taille-haie bouffon

                        Le maquis de notre soirée dernière. Priser le tissu de nos capuches grises

                                   Comme un tabac d’idées, faire les poches de notre mémoire

Timide. Finir d’attendre.

  

                                                           Orge, malt, qui n’a jamais

                                                           Vu le jour, assomme ou étreint

                                                           Demeure aux côtés de mon fantasme

                                                           Pinède flamboyante de l’œil, attraction

                                                           Addiction du silence

                                                           Risque abandonné à la conscience

                                                           Jour démis, aurore qui retarde.

Tranquillement projeté par Royal-ornythorinque, le Mercredi 31 Octobre 2007, 10:19 dans la rubrique "Nuits blanches".


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