la Fabrique des rêves
Full contact
L'acné
A laissé des traces irréparables sur ses joues
Mais elle fait comme si de rien n'était
Et sa beauté nie avec elle
Elles a un alibi comme un rocher des sables, glace
Qui affleure
Des lèvres qu'on a envie de cambrioler
Et partout, tout le temps, des cheveux tout autour, qui dansent
Qui étourdissent, qui volent du temps de cerveau disponible
Elle invite son intelligence quand le terrain se révèle propice, elle rit
Même volontiers mais jamais
Au grand jamais
Ne se donne.
Même à genoux sur les marches du Kaméléon elle
Est debout, on s'en aperçoit qu'après, sa force
Est diffuse, sa force est bariolée
Fureur camouflée, égo magnifique maquillé de rose et de brun
Elle a probablement peur mais n'en sait probablement rien
Sa peur est un pétrole qu'aucun derrick n'ira jamais chercher, une nappe de gaz
Tellement souterraine qu'elle en devient dangereuse à atteindre
Son mécanisme interne, une subduction des plaques
Une pression cosmique
Mais sa robe est noire et sa veste en agneau, à la surface du monde tout va bien
Rien ne tremble, rien n'est interdit
On songe à poser la tête sur sa poitrine et cela marche
Brièvement
Car on a négligé l'alcool et on est soûl d'elle avant elle et le temps
De tourner la tête elle a
Disparu
Tranquillement projeté par Royal-ornythorinque, le Jeudi 11 Février 2010, 22:23 dans la rubrique "Sur le Vif".
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